Les expositions
Dimanche
du 6 juin au 20 juillet 2018
Avec les illustrations originales de Fanny Dreyer extraites du court métrage musical Dimanche, réalisé en collaboration avec la musicienne Gaël Kyriakidis.
Le Musée de poche accueille sur ses cimaises le travail inédit de l’artiste bruxelloise Fanny Dreyer : des mains vues sous toutes les coutures, des spécimens naturels uniques en leur genre, de drôles de bonhommes mécanisés… Mais que peut-elle bien vouloir nous raconter ? Car si l’on s’approche d’un peu plus près, il est vrai que cette accumulation d’éléments en papier découpé évoque davantage les planches encyclopédiques d’un dictionnaire fantasmé que les illustrations d’un livre pour enfants. Pourtant elles appartiennent toutes à la même histoire. Pour découvrir le secret que cachent ces drôles d’images, il suffit de les animer ! Fanny Dreyer nous invite dans les coulisses de la fabrication d’un film d’animation réalisé en stop motion à partir de simples formes taillées directement dans la couleur. L’artiste nous entraîne dans un voyage onirique où le monde des machines fait, tout à coup, place à une nature réinventée. Cette balade visuelle est aussi musicale car elle s’accompagne d’une bande son sur-mesure imaginée par la musicienne suisse Gael Kyriakidis.
Fanny Dreyer
Fanny Dreyer est née en 1987 à Fribourg. Elle vit et travaille en Belgique depuis plusieurs années. En 2007, elle débute sa formation artistique aux Beaux-art de Bruxelles en section Illustration pour y étudier les liens entre textes et images. Elle obtient son Master en illustration en 2011 en présentant plusieurs projets de livres personnels. Depuis, elle a rencontré les éditions La Joie de Lire chez qui elle publie plusieurs albums jeunesses. En 2013, elle crée avec son amie illustratrice Chloé Perarnau, un projet de fanzine pour enfants bruxellois, Cuistax, qui allie belles illustrations, petites histoires et jeux, le tout en deux couleurs et bilingue. Parallèlement, elle multiplie les projets artistiques sous forme de collaborations avec d’autres artistes de la scène bruxelloise. Ses dessins oscillent entre réalisme et naïveté en faisant la part belle aux couleurs franches. La technique est mixte, mêlant le simple crayon papier avec les encres ou l’acrylique. Mais au départ tout vient d’une envie : les forêts de sapins, les cailloux mystérieux, les montagnes ne sont jamais très loin dans ses illustrations, comme autant de souvenirs de son enfance qu'elle dépose dans ses images.